Je ne me souviens pas de la date. Ce n’est pas pertinent non plus, mais c’était il y a de nombreuses années.
Nous étions en train de prendre un café après un délicieux dîner chez « Rugantino », un restaurant italien à Madrid qui me rappelle de nombreux souvenirs…
Quelqu’un a alors commenté que le meilleur dans la vie était de ne pas se créer d’ennemis, pour vivre en paix.
Après avoir expliqué leurs raisons – qui, au passage, m’ont semblé très respectables même si je n’étais pas d’accord avec toutes leurs idées – j’ai brièvement expliqué que d’avoir des ennemis pourrait aussi être le signe que tout se passait bien pour vous dans la vie…
Il a regardé surpris et m’a demandé de développer ce concept…
J’ai commencé en lui disant que pendant de nombreuses années, j’avais été de ceux qui cherchaient à plaire à tout le monde… 🙄
ERREUR.
Évidemment, je n’ai pas mis longtemps à réaliser que ce n’était pas le bon chemin, et j’ai continué à défendre l’idée qu’il valait mieux ne pas chercher à avoir des ennemis, mais si j’avais ce genre d’impact sur les autres et que quelqu’un commençait à me détester, peut-être que c’était parce que je faisais bien les choses!
Alors, je lui ai expliqué avec mes propres mots ces concepts que Baltasar Gracián résume brillamment :
« C’est une chose triste de ne pas avoir d’amis, mais cela doit être encore plus triste de ne pas avoir d’ennemis.
Car celui qui n’a pas d’ennemis est le signe qu’il n’a ni :
Un talent qui projette une ombre,
Un courage que les autres craignent,
Un honneur que les autres murmurent,
Une richesse que les autres convoitent,
ni quoi que ce soit de bon que les autres envient. »
Imaginez le débat qui a émergé de là ! Une conversation fascinante qui a duré jusqu’à ce qu’on nous demande de quitter le restaurant car il était tard et les serveurs voulaient rentrer chez eux…
Que penses-tu de cela ?
Jusqu’à ce moment-là, j’avais bien compris le message de Paulo Coelho :
« Nos ennemis ne sont pas ceux qui nous haïssent mais ceux que nous haïssons ».
Parce que lorsque tu as des sentiments négatifs envers quelqu’un (ressentiment, haine ou amertume), c’est toi qui perçois le ressentiment… l’autre continue sa vie, pendant que tu t´empoisonnes.
Et tu ne te rends pas service en ressentant toutes ces émotions néfastes. Après tout, la personne à laquelle tu penses est probablement en train de savourer un steak ou de prendre un verre en terrasse… heureuse comme tout.
Alors, je suis claire là-dessus : je ne vais pas chercher des ennemis comme ça… c’est inutile et cela n’a aucun avantage. Mais si je les avais ou en avais, cela pourrait avoir plus à voir avec l’envie qu’autre chose.
En attendant, je vais continuer à écrire car j’ai enfin le privilège de passer mes journées à faire des choses qui me passionnent.
Peut-être qu’un jour j’aurai une liste de diffusion avec plusieurs zéros, et ce serait une raison de célébrer en grand ! 🍾🥂
C’est pourquoi, si tu apprécies le contenu de ces e-mails, partage-les avec quelqu’un dont tu sais qui les apprécierait aussi, et ainsi, notre communauté Ohana grandira !
Je suis sûre que tu connaissez quelqu’un qui non seulement les reçoit dans sa boîte de réception, mais les lit aussi 🤪 et tu pourrais lui faciliter la tâche pour trouver ce cadeau unique et différent qu’il recherche.
Ici, nous n’avons pas d’ennemis. Seulement des artisans qui mettent leur âme dans les pièces qu’ils créent et des clients satisfaits.
Certains sont nombreux, d’autres sont juste quelques-uns.
Mais beaucoup reviennent.
Les clients, je veux dire.
Pour une raison quelconque !
Amitiés,
Teresa 🌺
PS : Chaque jour, je trouve une source d’inspiration pour écrire et continuer à écrire. Je ne peux pas m’arrêter ! 🖥
PS 2 : Écrire me met en contact avec des idées de mon inconscient… pour les trier plus tard. Cela m’aide à libérer des pensées douloureuses, à revivre des moments heureux et bien d’autres choses. C’est thérapeutique et très gratifiant. Et dans mon cas, c’est devenu quelque chose que je fais chaque matin au lever du soleil. J’ai même envie de me lever du lit dès que j’ouvre les yeux pour commencer à écrire et à déverser toutes les idées.
PS 3 : Si mes ennemis savaient, ils mourraient d’envie.
PS 4 : Tu en as pour un moment 😜
